Afrique de l’Ouest : Un divorce inéluctable entre l’AES et la CEDEAO

Le fossé entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) semble irréparable. D’un côté, l’AES, incarnée par des dirigeants tels que le Capitaine Ibrahim Traoré, le Général d’Armée Assimi Goïta et le Général Abdourahamane Tiani, se bat fièrement pour réaffirmer la souveraineté et la sécurité des pays sahéliens en répondant aux aspirations profondes de leurs peuples. De l’autre, la CEDEAO, qui serait un prolongement des intérêts de l’ancienne puissance coloniale, la France, continue de privilégier des agendas extérieurs au détriment des aspirations de ses populations. Cette fracture idéologique met en lumière deux visions opposées du développement et de la gouvernance en Afrique de l’Ouest.

Lors d’une rencontre stratégique tenue à Ouagadougou le dimanche 26 janvier, les délégations de l’AES ont franchi une étape décisive en finalisant les modalités de leur retrait de la CEDEAO. Ce sommet marque un tournant symbolique et pratique pour l’AES, qui s’affirme désormais comme une entité unie et autonome, résolue à bâtir un avenir commun pour ses membres. Les discussions ont porté sur la mise en place d’une nouvelle architecture de coopération régionale, centrée sur les besoins réels des populations, notamment la lutte contre le terrorisme et la promotion d’une économie souveraine.

Ce divorce entre l’AES et la CEDEAO illustre une quête de rupture avec le passé. Tandis que l’AES œuvre pour une souveraineté totale et une solidarité authentique, la CEDEAO est critiquée pour sa lenteur et son alignement sur des intérêts externes. Ce désengagement stratégique de l’AES constitue un signal d’émancipation face à des structures incapables de répondre aux défis actuels du Sahel.

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Saliou KALY

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