Afrique : La révolution au Niger, un coup dur pour la CEDEAO

Au sein des Chefs d’État de la CEDEAO, naissent des divisions internes. Dans une tribune publiée le 3 août dans le Washington Post, l’ancien président Mohamed Bazoum, avait appelé les États-Unis à l’aider à restaurer l’ordre constitutionnel au Niger. Pour la défense de ses intérêts stratégiques, compte tenu de l’accord militaire signé avec Niamey en 2015, Washington a refusé de soutenir logistiquement et financièrement une éventuelle intervention militaire.

Ce refus du Washington a carrément crispé au sein de la CEDEAO. La France se retrouve esseulée dans sa ligne légitimiste de soutien à Mohamed Bazoum. Selon les informations recueillies par notre correspondante à Paris, la France a multiplié les échanges téléphoniques avec ses partenaires, pour des planifications barbares contre le Niger.

La marge de manœuvre de Paris s’est considérablement réduite alors que les militaires nigériens se sont employés à afficher leur hostilité envers la France. Une situation qui oblige cette dernière à réfléchir au sort de ses 1 200 militaires présents sur le territoire nigérien.

Le CNSP a dénoncé quatre accords de coopération de défense avec la France. Parmi eux figurent notamment deux textes relatifs au statut des forces françaises au Niger, avec des délais à l’appui.

Babélème A.

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