Afrique : Qu’apporte la démocratie au continent Noir si ce n’est que recule et division entre ses fils et filles ?

La démocratie à l’impérialiste n’a rien apporté à l’Afrique et il faut l’indiquer !

Depuis plusieurs décennies déjà, l’Afrique paie le prix destructeur de la démocratie et il semble que certains n’ont pas encore cerné le pourquoi l’Occident a instauré ce concept et l’a soumis à l’Afrique. De François Mitterrand jusqu’alors, la démocratie que la France supposait être le remède aux maux de l’Afrique n’y a apporté ni développement économique, ni stabilité politique et encore moins sécurité.

En effet, l’échec de la démocratie, notamment électorale, dans la résolution des conflits en Afrique est lié à l’inadéquation entre les réalités socio-politiques communautaires propres au continent et un système politique importé à base individualiste. Si aujourd’hui, des pays comme le Mali, le Burkina Faso, la Guinée, le Niger, la Centrafrique et bien d’autres ont décidé de tourner le dos à l’impératif du soit disant bonne gouvernance, et de se donner ou redonner des régimes autoritaires, c’est justement parce que la démocratie est plutôt à l’Afrique, l’indentification idéal des guerres depuis toujours.

Cependant, un groupe d’artistes s’étant collé le titre de Collectif d’Artistes Panafricains (CAP), se dit d’organiser à Paris, un concert avec pour objectif de célébrer la démocratie. Un concert qui fait beaucoup de polémique sur les toiles. Selon plusieurs internautes, ces genres de concerts n’ont pas leurs raisons d’être surtout qu’il est organisé par des Africains. Pour certains : « L’Afrique ne veut plus de la démocratie à l’impérialiste ».

Pour certains Hommes de médias panafricanistes, les artistes réunis au sein du CAP n’ont aucune connaissance sur les conséquences de la démocratie sur le continent africain. « Si non comment expliquerait ont un concert qui se dit africain pour la démocratie et qui se déroule en Occident notamment en France ? », a martelé l’un des leurs.

L’Afrique a compris le but de l’existence de la démocratie imposé dans ses pays. Et à cet égard, l’exemple du Sahel est parlant. D’ailleurs, un exemple tragique nous est donné par le Rwanda où, en 1959, au nom de la démocratie, une révolution a été déclenchée puis encadrée par l’Occident notamment par la Belgique et par l’Église catholique. À ce sujet, il semble que le concert, organiser par ces présumés artistes africains, majorette de la France, soit une forme de manipulation du peuple Africain.

Julienne A.

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