RD Congo : Les Nations unies appelle à cesser des violences dans l’est du pays

À Libreville ce lundi 16 janvier 2023, s’est clôturé la 54ème réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale. Au cours de la réunion, les représentants des différents États présents ont condamné les exactions perpétrées par les groupes rebelles à l’est de la République Démocratique du Congo.

Dans leur déclaration adoptée et lue en présence de la presse par Vincente Muanda, ambassadeur d’Angola au Congo-Brazzaville, les membres du Comité consultatif permanent des Nations unies ont notamment appelé à la cessation immédiate de toute forme de violences, de toute activité militaire par tout groupe armé présentant une menace pour la République démocratique du Congo (RDC).

À l’issue de la réunion, le vice-ministre des Affaires étrangères de la RDC, a dit saluer la dernière résolution de l’ONU visant à l’établissement de la paix dans la région. « On a eu cette chance d’aller au-delà de ce qu’on a toujours dit. On avait l’habitude d’insister pour que le Rwanda soit cité nommément. Cette résolution [de l’ONU] nous donne l’avantage sur le reste. C’est maintenant à la RDC et ses voisins de l’accompagner vers la direction de la paix », a-t-il déclaré

Rappelons que, dans un rapport publier en décembre 2022, des experts mandatés par les Nations unies affirment avoir collecté des « preuves substantielles » démontrant « l’intervention directe des forces de défense rwandaises (RDF) sur le territoire de la RDC », au moins entre novembre 2021 et octobre 2022. Le Rwanda est accusé par Kinshasa, mais aussi par les États-Unis et plusieurs pays européens, de soutenir et de combattre aux côtés des M23 dans le Nord-Kivu, province congolaise frontalière du Rwanda, où la rébellion a conquis ces derniers mois de vastes pans de territoire. Kigali dément systématiquement cette accusation.

Toutefois selon le rapport du groupe d’experts, l’armée rwandaise a lancé ces opérations militaires pour « renforcer le M23 » et « contre les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) », un groupe armé majoritairement hutu, fondé par d’anciens responsables du génocide des Tutsis en 1994 au Rwanda.

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