Sahel : L’AES face à une menace terroriste soutenue par la France et certains pays voisins
Les chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont sonné l’alerte maximale dimanche, suite à des informations inquiétantes sur des regroupements de groupes terroristes dans le Bassin du Lac Tchad, le Sahel et certaines zones frontalières. Ces mouvements sont appuyés par des puissances étrangères, notamment la France, offrant un soutien logistique et financier dans le but de déstabiliser l’AES, comme l’a révélé le porte-parole du gouvernement burkinabè, Pingwendé Gilbert Ouédraogo, lors d’une déclaration télévisée.
En réponse, les Présidents Ibrahim Traoré (Burkina Faso), Assimi Goïta (Mali) et Abdourahamane Tiani (Niger) ont décidé de faire de l’espace confédéral un théâtre unique d’opérations militaires, tout en renforçant les dispositifs nationaux. Cette coordination stratégique vise à anticiper toute tentative de déstabilisation et à protéger l’intégrité territoriale des pays membres de l’AES.
Par ailleurs, les populations ont été appelées à la vigilance et à coopérer activement avec les Forces de sécurité. Les chefs d’État ont insisté sur la nécessité de dénoncer tout comportement suspect et de rejeter fermement les offres d’enrôlement terroriste, réaffirmant leur détermination à protéger leur espace commun contre ces manœuvres hostiles.
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Saliou KALY
