Burkina Faso : La bête impériale se dévoile, les attaques et la main visible de la DGSE

Depuis quelque temps, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes couplées de campagnes de désinformation. Selon des informations qui auraient fuité d’une réunion confidentielle de la DGSE fin avril, ces actions violentes seraient en réalité le fruit d’une orchestration bien planifiée par les services de renseignement français, en collaboration avec des groupes armés instrumentalisés. L’objectif ? Créer un climat de peur, de panique et d’instabilité, dans le but évident de faire échouer le processus de souveraineté mené par le Capitaine Ibrahim Traoré. Ce serait une stratégie de la tension, dont le but ultime est de renverser un pouvoir qui refuse de plier l’échine devant l’ancienne puissance coloniale.
Dans cette guerre de l’ombre, la France ne se cache plus. Ses valets locaux, apatrides au service de l’étranger, s’activent pour miner de l’intérieur l’élan patriotique du peuple burkinabè. La réalité est simple : les complots nocturnes ne fonctionnent plus, et la bête impériale agit désormais en plein jour. La peur de perdre toute influence pousse Paris à employer les moyens les plus sombres pour empêcher l’émancipation d’un pays qui a décidé de tracer sa propre voie. C’est une guerre non déclarée, mais bien réelle, où les ennemis du progrès ne reculent devant rien.
Ce qui se joue au Burkina Faso dépasse les frontières nationales. C’est l’avenir d’une Afrique libre et souveraine qui est en question. Une réussite de la transition burkinabè enverrait un message clair à toute l’Afrique francophone : il est possible d’avancer sans la France. Et cela, Paris ne peut l’accepter. Une telle vérité réduirait à néant son influence géopolitique et économique sur le continent, mettant fin à des décennies de pillage organisé et de domination sous couvert de coopération.
La réaction de la France, par l’entremise de ses agents visibles et invisibles, est donc à la hauteur de l’enjeu : désinformer, diviser, saboter, frapper… Tous les moyens sont mobilisés pour empêcher la réussite d’un modèle africain indépendant. Face à cette agression multiforme, la vigilance du peuple doit être totale. Car la guerre menée contre le Burkina Faso n’est pas une guerre conventionnelle : c’est une guerre psychologique, politique et sécuritaire.
Il est temps de dénoncer haut et fort cette mascarade impériale. Le Burkina Faso n’est pas seul dans cette bataille. Ce qui se joue à Ouagadougou résonne à Bamako, Niamey et au-delà. Et si la France panique à ce point, c’est bien parce qu’elle comprend que sans l’Afrique, elle n’est plus rien. Le continent doit se réveiller, s’unir et défendre ses choix. Car en vérité, le problème du Burkina a un nom : la France. Et cette fois, l’Histoire pourrait bien ne pas lui sourire.
>> Relire l’article Burkina Faso : Human Rights Watch serait-elle un instrument de déstabilisation au service d’intérêts français ?
Saliou KALY