Burkina Faso : Le gouvernement adopte un plan d’action de stabilisation et de développement pour la Transition
Les Autorités de la Transition burkinabé viennent de revoir les priorités du référentiel de développement sur la période 2023-2025, lors de l’hebdomadaire Conseil des ministres du mercredi 25 janvier 2023 à Ouagadougou, présidé par S.E le Capitaine Ibrahim Traoré. L’issue annonce que le gouvernement a décliné ses priorités en quatre axes à savoir les résolutions des crises sécuritaire et humanitaire, la bonne gouvernance et la réconciliation nationale. Le Conseil des ministres a donc délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, mis fin à des fonctions et autorisé des missions à l’étranger.
En effet, au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, le premier rapport adopté au conseil des ministres porte sur le contrôle de présence des agents publics de l’État. Le second rapport porte sur les baux administratifs et le troisième rapport porte sur l’adoption du Programme d’actions de la Transition (PAT).
Quant à ce troisième rapport, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar NACANABO a expliqué qu’il a été question de réviser le Programme d’actions de la Transition, qui était en cours, pour tenir compte des nouvelles orientations et des nouvelles priorités de la Transition. Le gouvernement de la transition a donc changé le nom de ce document et il devient « le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement ». Il décline les priorités de la Transition en quatre axes à savoir la question sécuritaire, les questions humanitaires, les questions de gouvernance et les questions de réconciliation.
« Cela va nous permettre d’avoir un référentiel qui permettra à tous les acteurs de développement du Burkina Faso de considérer ce document comme leur document de référence et d’inscrire toutes leurs actions dans le cadre de ce document », a indiqué le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar NACANABO.
Effectivement, le coût global du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement s’élève à 7 654,854 milliards F CFA. Il est financé à hauteur de 40,91% (soit 3 131,737 milliards F CFA) sur ressources propres, de 32,19% (soit 2 464,359 milliards F CFA) par les autres ressources dont 13% pour les prêts et 19% pour les subventions. Le besoin de financement s’élève à 2 058,757 milliards F CFA. Le gouvernement a annoncé des « concertations avec les partenaires au développement pour son financement ».
Du reste, le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement tire son origine du Programme d’actions de la Transition depuis janvier 2022 et prend en compte les nouvelles orientations et priorités de la Transition en cours.