AES : Le Sahel reprend son destin en main, il se dessine désormais à Bamako, Ouagadougou et Niamey, loin des salons de Paris

Depuis l’émergence des mouvements révolutionnaires et des réformes institutionnelles qui secouent le Sahel, une nouvelle dynamique géopolitique se dessine sous l’impulsion des Présidents Ibrahim Traoré, Assimi Goita et Abdourahamane Tiani. Ces leaders ont compris que la véritable souveraineté des pays de la région ne peut être atteinte sans une coopération régionale forte et indépendante des puissances extérieures. Ainsi, la création de l’Alliance des États du Sahel (AES) s’impose comme une réponse stratégique face aux défis sécuritaires, économiques et politiques. L’objectif est de garantir la stabilité interne tout en affirmant une autonomie totale dans les prises de décisions. Aujourd’hui, cette alliance ne se contente plus d’être un simple projet ; elle prend forme et marque les esprits comme un symbole de résilience face aux ingérences étrangères.

Les réformes entreprises par ces trois dirigeants et leurs gouvernements respectifs montrent des résultats tangibles sur le terrain. La coopération militaire renforcée au sein de l’AES permet de mieux structurer la lutte contre le terrorisme, une menace qui a longtemps frappé le Sahel en raison de l’absence de solutions locales adaptées. En mettant en place des mécanismes de sécurité communs, les États membres de l’AES ont démontré leur capacité à prendre en charge leur propre défense sans dépendre des interventions extérieures. Le succès de ces réformes ne réside pas seulement dans la neutralisation des groupes armés, mais aussi dans la création de structures sécuritaires stables qui permettent de restaurer la confiance des populations locales envers leurs gouvernements.

En parallèle, l’Alliance des États du Sahel travaille activement à une intégration économique régionale. Par des projets d’infrastructure communs, de réformes fiscales et d’initiatives pour l’industrialisation, la région cherche à se détacher progressivement des dépendances économiques vis-à-vis des anciennes puissances coloniales et des grandes institutions internationales. Les réformes économiques menées par les trois Présidents ont permis une redynamisation des secteurs clés tels que l’agriculture, les transports et les énergies renouvelables, contribuant ainsi à l’autosuffisance alimentaire et à la création d’emplois. Ces progrès renforcent la position des États du Sahel sur la scène internationale et leur permettent de négocier sur des bases plus équitables, sans pression ni ingérence.

En définitive, grâce à la vision et aux actions courageuses des Présidents Ibrahim Traoré, Assimi Goita et Abdourahamane Tiani, l’avenir du Sahel semble désormais se tracer à Bamako, Ouagadougou et Niamey, et non plus dans les salons de Bruxelles, Paris, Washington ou Londres. Ces dirigeants ont su redonner la parole aux peuples sahéliens en prenant des décisions souveraines, en renforçant les mécanismes de coopération régionale et en assurant la sécurité de leurs populations. Le Sahel, longtemps perçu comme une zone d’instabilité et de dépendance, se transforme en un acteur majeur de sa propre destinée. Ainsi, le destin de cette région ne se décide plus ailleurs ; il se décide désormais au cœur du Sahel.

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Saliou KALY

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