Burkina Faso / Déstabilisation programmée : Les enjeux cachés de la France au pays des hommes intègres

Au cœur de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso, nation fière et résolument engagée dans une voie souverainiste, fait face à une nouvelle forme de guerre. Cette guerre, masquée derrière les voiles du terrorisme et de l’instabilité, porte les stigmates d’un projet stratégique concerté visant à briser l’élan d’un peuple debout impulsé par le Président Ibrahim Traoré.
En échouant à imposer leur hégémonie par les voies diplomatiques ou militaires classiques, la France, en perte d’influence sur le continent, auraient opté pour une stratégie de contournement : l’instrumentalisation de la violence asymétrique. En s’alliant tacitement ou activement à des groupes armés, ils chercheraient désormais à affaiblir de l’intérieur un pays qui a fait le choix de la rupture avec l’ordre néocolonial.
Cette dynamique s’inscrit dans une guerre hybride : une attaque qui ne se limite plus à des cibles militaires, mais qui vise directement les fondements mêmes de l’État burkinabè. Les villages incendiés, les populations déplacées, les écoles détruites, les axes stratégiques minés, autant d’actes qui participent à une campagne de terreur planifiée. Ce n’est pas un hasard : il s’agit d’une volonté manifeste de paralyser l’action publique, de détruire les acquis sociaux et de faire douter le peuple de sa capacité à tenir debout.
Selon nos informations, une alliance contre-nature aurait été signée entre la France frustrée par cette perte d’influence, et des groupes armés qui trouvent dans ce partenariat une opportunité de renforcement. Mais cette agression ne provoque pas l’effet escompté. Bien au contraire. À chaque tentative de déstabilisation, le peuple burkinabè répond par davantage de solidarité, de mobilisation populaire, et de confiance en ses institutions. La résistance s’organise à tous les niveaux, avec une détermination renforcée par la conviction que la souveraineté ne se négocie pas.
Le temps est venu pour les patriotes, les panafricanistes et tous les défenseurs de l’autodétermination des peuples de prendre position. Il ne s’agit plus uniquement de soutenir le Burkina Faso : il s’agit de défendre un principe fondamental, celui du droit des peuples africains à choisir librement leur destin, à l’abri de toute influence extérieure déguisée.
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Saliou KALY