AES : L’intégration économique n’est plus un rêve, mais une réalité en marche

Le train du développement est bel et bien lancé dans l’espace AES, sous l’impulsion ferme et résolue des Présidents du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Le Capitaine Ibrahim Traoré, le Général d’Armée Assimi Goïta et le Général Abdourahamane Tiani incarnent une nouvelle dynamique politique qui mise sur l’action concrète au service des peuples. Leur vision commune pour une Afrique souveraine, solidaire et prospère s’est encore traduite récemment par une initiative de grande envergure : la mise en place d’une centrale d’achat des produits stratégiques pour les pays de la Confédération des États du Sahel.
C’est dans cette dynamique que le Président du Faso a reçu, le jeudi à Ouagadougou, une délégation de ministres chargés du Commerce et de l’Industrie des pays membres de l’AES. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation des engagements pris à Niamey lors de la signature du Traité fondateur de la Confédération. Le Capitaine Ibrahim Traoré a donné des orientations claires qui serviront de boussole aux travaux en cours. Objectif : répondre efficacement aux besoins vitaux des populations de la sous-région en matière d’approvisionnement et de développement industriel.
Pour Moussa Alassane Diallo, ministre malien de l’Industrie et du Commerce et porte-parole de la délégation, ces orientations présidentielles jettent les bases d’une transformation profonde des structures économiques des trois pays. À travers des réformes structurelles ambitieuses, il s’agit de bâtir une croissance inclusive, durable et résiliente. Ces efforts conjoints marquent une rupture avec les modèles dépendants, en faveur d’une souveraineté économique assumée.
Au-delà de la centrale d’achat, les États de l’AES entendent relever les défis majeurs en matière d’infrastructures, d’énergie, de financement et de digitalisation. L’écoute du Président Ibrahim Traoré, saluée par les ministres présents, reflète la volonté politique forte qui anime ces dirigeants. Sous leur leadership, l’intégration économique de l’AES ne relève plus d’un rêve, mais d’une réalité en construction, solide, audacieuse et ancrée dans les aspirations des peuples sahéliens.
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Saliou KALY