Afrique : L’Alliance des États du Sahel forge son propre chemin, perspectives sur une nouvelle ère
La France peut conserver ses condamnations pour elle-même, car aucune d’entre elles n’aura d’impact sur les pays de l’Alliance des États du Sahel(AES). Les nations frères du Sahel ont décidé de prendre en main leurs responsabilités et de défendre leur souveraineté.
En soutenant la médiocrité, la CEDEAO a été rattrapée par ses propres erreurs, et il reste à voir si elle tirera des leçons des actions entreprises par les pays de l’AES à ce stade. La lutte menée par les dirigeants de l’Alliance des États du Sahel, est une lutte qui concerne l’ensemble de l’Afrique.
À travers les politiques stratégiques initiées par les Présidents du Burkina Faso, du Mali et du Niger au sein de l’Alliance, de nombreux dirigeants africains découvrent une voie vers la libération. Ces Présidents visionnaires du Sahel ont démontré à la communauté internationale que les pays africains peuvent s’affranchir sans dépendre de l’aide étrangère.
Le Colonel Assimi Goïta, le Capitaine Ibrahim Traoré et le Général Abdourahamane Tiani représentent aujourd’hui une source d’inspiration considérable pour d’autres chefs d’État de la sous-région et du continent en général.
La CEDEAO, telle le médecin après la mort, doit regretter ses choix, ayant ainsi perdu des membres clés. Avec les mesures conjointes adoptées par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, l’Alliance des États du Sahel n’a rien à envier à la CEDEAO. Au contraire, on pourrait dire que l’Alliance corrige les erreurs de la CEDEAO, progressant et renforçant ses fondations.
Face à l’union des dirigeants africains patriotiques et souverainistes, les régimes occidentaux et leurs collaborateurs locaux demeurent impuissants. De nombreux dirigeants africains ne soutiennent pas cette nouvelle orientation de la CEDEAO, et des factions d’opposition se forment au sein de l’institution. La CEDEAO traverse-t-elle actuellement une période de déclin ? C’est une question qui mérite d’être posée.
Sédiké Djiaha