Mali : Pourquoi l’ONU et les  »Médias Mensonges » accusent t-il les FAMA ?

La France en veut au Mali d’avoir poussé à porte, ses soldats dont la présence empirait la situation sécuritaire du pays plutôt que de l’arranger. C’est ce qui justifie le rapport fait vendredi 12 mai par l’ONU, l’un des émissaires officieux de Paris, sur des présumées exécutions de cinq cents (500) personnes par les Forces armée maliennes (FAMA) et des combattants non identifiés, faisant allusion à Wagner en 2022 à Moura, un village malien du cercle de Djenné, dans la région de Mopti au centre du pays. Tout comme en Libye, en République centrafricaine ; au Rwanda (…), l’ONU a toujours été présente pour soutenir les intérêts de la France lorsque cette dernière est mise à mal dans un pays.  

De façon pédagogique, Moura a été une localité malienne qui pendant plus de dix (10) ans, était inaccessible à toutes les forces armées que ce soit malienne (FAMA) ; française (Barkhane) ou encore Onusienne (MINUSMA). Cette localité malienne a été un sanctuaire incontournable des terroristes. Ainsi, à l’arrivée au pouvoir du Colonel Assimi Goïta, avec la montée en puissance des FAMA, ces terroristes ont été tracés et il s’est avéré qu’à la date où les FAMA ont intervenu pour la toute première fois à Moura, ces terroristes avaient prévu une très grande réunion de leur prochaine attaque. Par conséquent, il a eu une opération aéroportée qui a occasionné la neutralisation de plusieurs centaines de terroristes.

Dans la foulée, les médias français ont commencé à annoncer comme d’habitude, des cas de violations des droits humains ; d’éventuels massacres et de viols des femmes sans aucun fondement ni enquête, croyant avoir le pouvoir de la diffusion. À cet effet, le gouvernement malien a mené une action remarquable et salutaire en convoquant une délégation de Moura, afin d’écouter les autochtones étant sur les lieux et qui ont justement vécu les faits pour en témoigner. De là, ce qui ressort des témoignages démentait systématiquement, toutes ces allégations des médias français contre le gouvernement malien. Comme cela ne suffisait pas, le président français E. Macron, lors d’une tournée, a tenu des propos selon lesquels, il aurait eu des exactions contre une communauté malienne faisant allusion notamment aux peuhls.

Dans ces conditions, l’on peut clairement comprendre qu’il y a une forme d’acharnement et de complots contre le Mali. Non seulement ce dernier est en guerre contre les terroristes, mais également contre la France qui tire profits à ce qu’il soit instable et mal gouverné. C’est d’ailleurs la raison incontournable pour laquelle, la France ne passe par quatre chemins pour crée des conflits interethniques et intercommunautaires au Mali. Quelques mois après cet évènement, l’ONU refait surface et accuse les soldats maliens d’êtres à l’origine de présumés massacres (…)

L’accusation de l’ONU sur la présumée exécution des 500 personnes par des soldats maliens et des combattants étrangers non identifiés n’est rien d’autre que de la pure contre-vérité montée de toutes pièces avec la France !

En Libye ; en Centrafrique ; au Rwanda et pour ne citer que ceux-là, cette technique de l’ONU, de couvrir la France et de l’aider à retrouver du prestige dans les pays où sa politique n’est pas acceptée n’a rien de nouveau. Partant de son rapport qui accusait le feu Mouammar Kadhafi d’avoir assassiné plusieurs milliers de Libyens et d’avoir sous son guide, plusieurs charniers, le but a été de déstabiliser la Libye qui justement aujourd’hui est dans le désarroi total. De même au Rwanda avec le génocide des Tutsis où l’on n’a jamais vu l’ONU se prononcer pour faire sortir des rapports contre la France avec toutes les preuves contre cette dernière d’avoir été l’instigateur de ce  »génocide’’. Sans même oublier la Centrafrique où, l’ONU a publié un rapport contre le Président TOUADERA, dans le simple but d’imposer avec sa validation, la présence de la MINUSMA dans ce pays et de ce fait, aider la France à reprendre la main avec la gravité de la situation sécuritaire.

La question qui se pose dès lors, est de savoir sur quoi s’est basé concrètement le rapport de l’ONU sur ce présumé massacre !? 

Sans équivoque, l’ONU a cette réputation d’organisation d’établissement des faits procédant par des méthodes malsaines. Il est juste insignifiant de voir une organisation comme ONU, dire avoir procédé par des drones avec des images fantaisistes, pour sortir un rapport aussi ridicule qui fait dormir debout, sans même essayer de mettre les pieds à Moura pour s’informer vivement de la situation. C’est clair, tout est monté par la France. Ce rapport n’est autre chose qu’un plagiat pur et simple d’un autre rapport qui avait été sorti en novembre 2022 par la FIDH (Fédération internationale pour les droits humains) contre l’armée malienne, et qui ne reposait justement sur aucune base. La France et sa seconde « ONU », éprouvent davantage des besoins d’accuser et d’accabler les autorités maliennes pour le simple fait qu’ils ont décidé de dire NON et de sortir du giron français.

C’est facile de comprendre que la France et l’ONU procèdent par ces moyens d’accusation avec des rapports un peu fous et curieux, sans composer avec l’État malien, ni avec les associations de droits de l’Homme au Mali. Ces deux plaisantins (ONU, France) pensent que le fait d’avoir des créneaux de diffusions et de propagations de leurs fichus rapports leur permettra d’intoxiquer et polluer l’esprit de l’opinion internationale et de ce fait, vaincre le Mali. « La cause du peuple malien est devenue une cause africaine »…, le Chef de la diplomatie togolaise, Monsieur Robert Dussey, l’a si bien affirmé. Que l’ONU sache que cette guerre lancée contre le Mali est pour toute l’Afrique et que c’est perdu d’avance.

Source : #lequotidiendafrique.net

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