Burkina Faso / Niger : L’arrestation illicite du coordinateur Amadou Harouna Maïga

Le coordinateur du comité Union Tillabéri pour la Paix la Sécurité et la Cohésion Sociale, Monsieur Amadou Harouna Maïga, convoqué de nouveau à la justice, vient d’être arrêté jeudi 04 mai par la police judiciaire (PJ) du Niger, sans droit de visite. Cause : Dénonciation de la dissimulation du gouvernement nigérien dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.  

Suite aux enquêtes et analyses faites et publiée par l’Union Tillabéri pour la Paix la Sécurité et la Cohésion Sociale le 29 avril dernier, concernant le déploiement des Forces étrangères notamment  »françaises » sur les frontières du Burkina Faso et du Mali à travers le territoire nigérien, avec à leurs côtés les mercenaires Tchadiens, le gouvernement de la république du Niger avec à sa tête le Président Mohamed Bazoum, condamne et met en détention le coordinateur Amadou Harouna Maïga. Ce dernier, qui a toujours prôné à la tête de son comité, la Paix et la sécurité pour un Niger calme et prospère.

En effet, les autorités nigériennes n’apprécient pas ce Monsieur. Évidemment, puisque ce dernier a toujours, à travers des enquêtes civiles, dénoncé les exactions que commettent la plupart des autorités de ce pays. C’est d’ailleurs le cas du dossier judiciaire de détournement de 76 milliards du ministère de la défense et tant d’autres qu’il a eu à dénoncer. Le gouvernement nigérien prétend lutter contre le terrorisme. Pourtant, il accueille les Forces françaises Sabre et barkhane sur son territoire. Or, tout le Sahel et l’Afrique en général, est au courant que la présence de ses militaires français ne fait qu’aggraver la situation du terrorisme. En aucun cas, ils n’ont su aider les pays dans lesquels ils ont été présents à propulser dans la lutte contre le terrorisme. Au contraire, à travers eux, la France approvisionnait les terroristes en armes et munitions avec pour but de mettre en difficulté les populations et fragiliser les pays et ainsi se faire passer pour le Messi.

Pas moins que quelques jours en arrière, un certain général Abou Tarka s’est permis de tenir des propos de nature à motiver une déclaration de guerre contre ses voisins du Burkina et Mali. Sous prétexte que ces derniers se sont isolés de la communauté internationale et ne bénéficient d’aucun soutien financier, ni militaire. Si réellement, le Niger entretient des liens de fraternité et de solidarité avec le Burkina et le Mali, pourquoi ce pseudo-général a-t-il donc eu le courage de leur souhaiter du mal à ses frères et sœurs en affirmant que « le réveil sera douloureux pour eux » ? Si véritablement, il y a justice au Niger comme l’a affirmé le communiqué du gouvernement nigérien, condamnant le coordinateur Amadou Harouna Maïga, le général Abou Tarka doit être également poursuivis pour ses propos tenus contre le Burkina Faso et le Mali le mardi 25 avril dernier.

D’ailleurs, d’après ce putatif communiqué du gouvernement nigérien, l’enquête publiée par l’Union Tillabéri pour la Paix la Sécurité et la Cohésion Sociale ne contribue pas à une  »recherche de la paix et de la sécurité des populations ». Cependant, les propos du général Abou Tarka autre sont-ils des propos qui consolident la paix avec les pays voisins dont le Burkina Faso et le Mali ? Ces autorités nigériennes sont belles et bien conscientes d’une présence des militaires français dans la zone des trois frontières de leur pays !

Face à un gouvernement illégal et illégitime comme celui du Niger, chacun doit agir pour la paix chez lui et autour de lui. Et c’est ce qu’a fait le comité Union Tillabéri pour la Paix la Sécurité et la Cohésion Sociale. À la limite, tout est clair. Ce sont les autorités nigériennes elles-mêmes qui collaborent étroitement avec ces groupes terroristes et leur  »marraine la France », dans la déstabilisation du Faso et du Mali en faisant infiltrer les terroristes par les frontières. Le gouvernement Nigérien doit libérer le coordinateur Amadou Harouna Maïga car il n’en est pour rien !

Source : lequotidiendafrique.net

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