Burkina Faso : Les raisons de la cession des actifs miniers d’or d’Inata et de manganèse de Tambao à la société AFRO TURK

Il y a de cela quelques semaines au Burkina Faso, le gouvernement de la transition a cédé à la société AFRO TURK, des actifs miniers d’Inata et de manganèse de Tambao pour des raisons très illicites. Cette cession a été sujet de polémique. Ainsi, ce mercredi 15 mars 2023, le gouvernement révèle que cette cession des mines d’Inata et de Tambao, à la société AFRO TURK, va leur permettre en effet, d’acquérir des moyens stratégiques de surveillance et de combat contre le terrorisme, et de récolter des taxes et des dividendes. 

Cette autorisation a été effectuée par attente directe entre l’État burkinabé et la société AFRO TURK, pour l’exploitation des mines d’or de ces deux localités. L’objectif principal pour lequel le gouvernement de la transition a pris cette honorable décision est d’assécher les sources de financement du terrorisme au Burkina Faso. À cet objectif, s’est ajouté l’acquisition de matériels de guerre et moyens stratégiques de contrôle, tout en créant des ressources et financements des projets structurants.

Pour certains Burkinabé, la cession de ces mines à cette société se fait à titre gratis. Cependant, le ministre en charge des Mines, Monsieur Simon-Pierre Boussim, est venu révéler les tenants et les aboutissants de cette cession. Selon lui, « La cession de ces mines se fait à titre onéreux et non gratuitement comme on l’a entendu çà et là. Et mieux, elle s’est faite dans une condition qui permet à l’État d’acquérir des moyens stratégiques de surveillance et de combat. Au-delà de tous ces éléments, nous pouvons nous féliciter de pouvoir faire confiance à un partenaire qui puisse nous aider dans la sécurisation de cette zone ».

D’ailleurs, le gouvernement en cédant les actifs de ces deux mines à des repreneurs qui disposent une certaine capacité, bénéficie de l’assurance que ces mines vont reprendre du service. De ce fait, la société qui les reprend va s’impliquer dans la sécurisation de ces zones. Ce qui permettra d’avantage la plénitude des habitants de ces deux localités.

Mettant encore plus la lumière à l’affaire, le ministre en charge des Mines a affirmé que selon le code minier, l’État burkinabé peut, soit par appel à concurrence ou par entente directe, céder des actifs miniers à des sociétés. Cette disposition du code n’est donc pas d’ordinaire. Puisque, elle prend en compte le caractère stratégique des actifs miniers et devraient donc servir les intérêts stratégiques de l’État.

Pour ce qui est des ressources prévisionnelles que l’État peut engranger avec cette cession, il y a la vente par entente directe ainsi que les royalties, les taxes et redevances, les dividendes.  En outre, le Ministre a confié que la société Afro Turk présente des garanties nécessaires pour mener à bon port, le partenariat avec l’État burkinabè, ajoutant qu’elle n’est pas une société togolaise comme les gens le prétendent.

Pour rappel, ces deux mines d’Inata et de Tambao, ne fonctionnent plus, depuis plus de 5 ans à la suite de la situation sécuritaire difficile du pays. À cet effet, il est possible qu’elles soient exploitées par les ennemis de la nation qui se renforcent en termes de ressources pour venir attaquer les forces engagées dans la lutte antiterroriste. Dès lors, tout cela est en phase d’abolition. Surtout que le feu vert est donné aux Burkinabé aussi de travailler avec cette société AFRO TURK qui désormais, est auteur transitoire des mines de d’Inata et de Tambao. 

Dossama O. 

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