Burkina Faso : La validation de la programmation des activités de l’agriculture en 2023

Le gouvernement de la transition burkinabé prend au sérieux, tous les secteurs profitables au développement du Burkina Faso, notamment le secteur économique, en passant par l’agriculture. Placée sous le thème « accroissement durable des productions agro-pastorales et halieutiques par le développement des productions irriguées : défis et perspectives », la deuxième session de l’année 2022 du Conseil d’administration du secteur ministériel a été présidé ce lundi 30 janvier 2023 à Ouagadougou, par le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Dr Denis OUEDRAOGO.

La session du Conseil d’administration du secteur ministériel a permis aux participants d’échanger sur les contraintes liées à la production irriguée afin d’identifier les solutions à un accroissement durable des productions agro-pastorales et halieutiques par l’accroissement conséquent des productions agro-pastorales et halieutiques sous maîtrise d’eau.

En effet, dès l’arrivée du Capitaine Ibrahim Traoré, le leader du MPSR, au pouvoir burkinabé, il avait clairement signalé que lui, ainsi que son gouvernement feront du développement une réalité au Burkina Faso en révolutionnant l’agriculture.  Effectivement, l’examen de la programmation 2023 des activités du département et les réflexions menées autour du thème ont permis aux participants de dégager des recommandations et des orientations. Leur mise en œuvre permettra l’atteinte des objectifs en matière de productivité de l’agriculture et des ressources halieutiques dont le but final est d’atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages.

Selon la vision du Président Ibrahim Traoré, il faut travailler à ce que le Burkina Faso recouvre sa souveraineté alimentaire. Cela aura pour double avantage de juguler le problème de l’alimentation des PDI et par ricochet rendre le coût de la vie supportable pour toute la population du pays. Au cours de cette session, il a été question de mener une réflexion sur le financement des activités d’élevage et d’organiser les états généraux de l’Agriculture et des ressources animales et halieutiques en prenant en compte l’évolution du contexte entre 2011 et 2023. S’agissant des résolutions, les participants ont souhaité que le CASEM soit organisé sur deux jours afin de disposer plus de temps pour les échanges sur le thème choisi.

D’ailleurs, l’objectif du MPSR du Président Ibrahim Traoré, est aussi d’envisager un développement endogène en ne comptant que sur le Burkina Faso et en essayant de repenser profondément l’agriculture, l’élevage et la technologie du Faso et en interrogeant donc les socles des actions de leurs aspirations à la prospérité.

Dans ces conditions, en dressant le bilan des activités de son Département, le ministre Dénis OUEDRAOGO a annoncé que les objectifs de production pour la campagne agricole 2023 se chiffrent à 5,6 millions de tonnes de céréales, soit une hausse de 13,8% par rapport à la production prévisionnelle de la campagne 2022/2023 ; 1,8 millions de tonnes des produits de rente, soit une hausse de 14,8% par rapport à la production prévisionnelle de la campagne agricole 2022/2023 ; 1,1 millions de tonnes des produits des autres cultures vivrières, soit une hausse de 21,0% par rapport à la production prévisionnelle de la campagne agricole 2022/2023 ; 10,1 millions de têtes de bovins, soit une hausse de 2,05% par rapport à 2022 ; 22,3 millions de têtes de petits ruminants (ovins et caprins), soit une hausse de 0,85% par rapport à 2022 ; 36,8 millions de têtes de volailles, soit une hausse de 1,2% par rapport à 2022 ; 33 milles tonnes de poissons, soit une hausse de 3% par rapport à 2022.

En somme, le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques, Dr Denis OUEDRAOGO, a indiqué que cette deuxième session du Conseil d’administration du secteur ministériel de l’année 2022 se déroule dans un contexte national marqué par un changement de priorités dû à la dégradation de la situation sécuritaire et alimentaire. Et cela a conduit à l’adoption du Plan d’actions de la transition 2022-2025 (PAT) réajusté. Ce plan prend sa source des priorités nées de la situation actuelle que le pays traverse mais aussi des orientations du Plan stratégique national d’investissement agro-sylvo-pastoral (PNIASP) 2021-2025 adopté par les acteurs en décembre 2022.

Ornella K. 

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