Centrafrique : Le Président Faustin Archange Touadera et l’opposition démocratique, à quoi faut-il s’attendre?
La République Centrafricaine est l’un des pays de la sous-région qui est plus secoué par les conflits militaro-politiques causés par les assoiffés du pouvoir et la quête effrénée du fauteuil présidentiel.
Pour sauver le pays des merveilles devant l’avancée des forces négatives de la CPC, Son Excellence Faustin Archange Touadera, en sa qualité de Père la Nation a jugé mieux de faire appel, à tous les partenaires de la République Centrafricaine pour venir en aide à son pays qui sombrait dans la violence.
Mais seuls, la fédération de Russie et le Rwanda qui sont des aillés sûrs ont répondu à l’appel des autorités Centrafricaines, pour sauver la démocratie et restaurer non seulement la paix et la sécurité dans le pays mais aussi de protéger les institutions républicaines, puisse que la République Centrafricaine était bloqué par un embargo injuste sur son armée.
Malheureusement, ce courage et cette vision du Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera ne sont pas appréciés par la classe politique de l’opposition. Le dirigeant Centrafricain a aussi tendu la main aux groupes armés pour la cessation des hostilités.
Certains de ces troupes rebelles ont accepté cette politique de main tendue à l’exemple des opérations de désarmement volontaire et leur entrée dans le programme de Désarmement Démobilisation Réinsertion et le Rapatriement (DDRR), tandis que d’autres ont choisi la voie des armes à travers la CPC.
Normalement, une opposition qui se dit démocratique doit appuyer le Président de la République, Son Excellence Faustin Archange Touadera, en ce moment crucial pour faire face aux ennemis de la paix en Centrafrique. Mais hélas !
Or ceux-ci ont plutôt soutenu la rébellion de CPC de leur leader Bozizé que soutenir la paix prônée par le Président Touadera. Car, lorsque Bozizé déclenchait sa rébellion de CPC, il était le président en exercice de l’opposition démocratique COD-2020. Ce qui prouve à suffisance que tous les leaders de cette plate-forme politique, aujourd’hui transformée en BRDC ont quelques choses d’une manière ou d’une autre, à avoir avec Bozizé et la CPC.
Avec cette allure, peut-on s’attendre à une Centrafrique émancipée ? Être opposant ne veut pas dire qu’on doit tout refuser même si cela profite au pays.
L’opposition est censée apporter sa modeste contribution pour le bien être du pays et non faire le bras de fer aux différents projets de développement établi par les autorités aux affaires du pays.
Mais une chose est sûre, si l’opposition démocratique patine autant, c’est parce que le peuple Centrafricain a tout compris et reste déterminé à soutenir le Président de la République, Son Excellence Faustin Archange Touadera, dans sa vision politique, pour un avenir agréable la République Centrafricaine dans la paix et la stabilité.
A suivre…
Martial GBATE