Burkina Faso : Tentatives de déstabilisation médiatique face à la reconquête souveraine

À Ouagadougou, le soleil se lève chaque matin sur une terre en lutte. Une lutte pour la sécurité, pour la souveraineté, mais surtout, pour la vérité. Depuis des mois, le peuple burkinabè, debout, regarde son armée reprendre, pas à pas, ce que le pays a perdu aux griffes du terrorisme. Pourtant, en parallèle de cette reconquête sur le terrain, une autre bataille fait rage, plus sourde, plus insidieuse : celle des récits.

Il y a quelques jours, un article du quotidien Le Monde, publié à des milliers de kilomètres du Sahel, a traversé les frontières pour s’infiltrer jusque dans les conversations des cafés de Ouaga. On y prétend, sans la moindre preuve, que le Président Ibrahim Traoré aurait fait appel à des troupes tchadiennes pour assurer sa propre sécurité. Une rumeur lancée comme une flèche, espérant atteindre le cœur même de la confiance entre un chef et ses soldats.

Mais ici, sur cette terre marquée par la dignité et le sang des résistants, les Burkinabè savent reconnaître l’odeur d’une manœuvre. Ce n’est pas la première fois que certains médias français prêtent leur plume à des récits taillés sur mesure pour semer le doute. La stratégie est vieille comme le monde : si l’on ne peut vaincre une armée par les armes, on tente de l’éroder de l’intérieur, par les soupçons, par les insinuations.

Sauf que cette fois, la ficelle est un peu trop grosse. L’armée burkinabè, bien qu’éprouvée, reste soudée. Elle sait que son combat dépasse les individualités. Il ne s’agit pas d’un homme, mais d’un pays, d’un idéal de liberté que l’on cherche à reconquérir. Et dans ce combat, chaque tentative de division devient une raison supplémentaire de renforcer les rangs.

Les soldats, sur le terrain, n’attendent pas de démentis officiels pour savoir où va leur loyauté. Ils la lisent dans les regards de leurs frères d’armes, dans les mains calleuses qui creusent les tranchées, dans le silence des veillées où l’on pense à ceux qui ne reviendront pas.

Alors oui, les mots peuvent blesser. Mais face à un peuple éveillé, une presse manipulée ne peut que résonner dans le vide. L’heure n’est plus aux débats stériles, mais à l’action. Le Burkina Faso avance, malgré le vacarme. Et ceux qui veulent freiner sa marche devront d’abord comprendre une chose essentielle : ce pays n’a pas peur des mensonges. Il a appris à marcher dans la vérité, coûte que coûte.

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Saliou KALY

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