GUINEE EQUATORIALE : LE VICE PRESIDENT NGUEMA OBIANG MANGUE DÉCLARE OFFICIELLEMENT LA GUERRE AUX BANDES CRIMINELLES QUI SEVISSENT DANS LE PAYS
Pour lutter contre la criminalité organisée dans le pays, le vice-président de la République, chargé de la défense et de la sécurité Teodoro NGUEMA OBIANG MANGUE a convoqué la gendarmerie et la police, ce mardi dernier à la caserne Acacio Mañe Elá de Malabo, dans l’idée de conjuguer les efforts contre les gangs criminels qui ont augmenté en ces dernières années, à Malabo et Bata principalement.
Dans un premier temps, NGUEMA OBIANG MANGUE a ordonné aux ministères de la Défense et de la Sécurité d’identifier les quartiers considérés comme des foyers de criminalité, de contrôler strict et d’accroître la présence des troupes, qui iront en civil, pour être rassembler les patrouilles et arrêter les criminels présumés. En outre, il prévoit d’accroître l’équipement des forces de sécurité et la construction de postes de contrôle de police afin de renforcer l’efficacité de cette mission.
Par ailleurs, le membre du gouvernement a dénoncé le comportement de certains juges qui accordent la libération provisoire aux criminels présumés.
NGUEMA OBIANG ne comprend pas comment une même personne peut être arrêtée trois fois en un mois pour les mêmes délits ou différents, et que cette personne continue à avoir droit à une libération conditionnelle sous caution. Et lorsqu’il se tourne vers les réponses qui soutiennent les décisions judiciaires qu’il a prises, il trouve des arguments qui prétendent qu’ils ne sont pas retenus parce qu’ils ont restitué les objets volés ou parce que la personne agressée n’a pas porté plainte. À cet égard, a-t-il dit, la personne arrêtée doit assumer sa responsabilité civile.
À cet égard, NGUEMA OBIANG MANGUE a assuré que si les libérations arbitraires de criminels de la part des juges persistent, elles seraient considérées comme une atteinte à la sécurité du pays et pourraient être prises en conséquence.
Les forces de sécurité compétentes n’ont pas non plus été laissées à l’écart de la préoccupation du vice-président de la République dans sa volonté de protéger le peuple. D’une part, il a loué le travail de la gendarmerie et de la police nationale, mais il estime que les résultats demeurent insuffisants.
La Guinée équatoriale est reconnue comme un pays pacifique, et avec cette référence, le Chargé de la Défense et de la Sécurité a déploré le fait qu’un groupe de jeunes armés d’armes blanches veuille créer le chaos pour troubler cette paix.
C’est pourquoi il a ordonné aux hauts responsables de la police et de la gendarmerie de renforcer la vigilance et le contrôle, afin que la population équato-guinéenne puisse vivre tranquillement dans ses quartiers sans craindre les gangs criminels.
Source : PDGE
Gertrude GON