Afrique : La remise en question des accords militaires précoloniaux, une voix africaine contre le terrorisme

Les pays d’Afrique, en particulier ceux du Sahel et leurs voisins, sont confrontés à une crise de stabilité sécuritaire, causée par les actes inhumains des terroristes, souvent soutenus par certaines puissances occidentales. Malgré leur prétendue amitié, les accords militaires précoloniaux n’ont fait qu’aggraver la situation au lieu de la résoudre en ce qui concerne le terrorisme.

Cette prétendue amitié cache en réalité une hypocrisie basée sur des intérêts personnels, au détriment de la vie des populations africaines. Sans l’intervention des Présidents révolutionnaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger, qui ont dénoncé ces accords, ces pays auraient déjà été plongés dans la déstabilisation.

Aucun aspect de ces accords n’est respecté par les partenaires occidentaux auto-proclamés. Au contraire, leur intention semble être de profiter de la situation pour affaiblir économiquement ces pays et s’approprier leurs richesses. Le Président togolais, refusant cette injustice, a exprimé clairement sa position aux occidentaux.

S’engageant pour la paix et la sécurité dans la région, le leader togolais a remis en question la validité et la pertinence des accords militaires précoloniaux lors d’un sommet sur la lutte contre le terrorisme en Afrique, à Abuja. Cette prise de position opportune de la part du Président Faure Gnassingbé est cruciale.

Un message essentiel à retenir de cette déclaration est la nécessité d’une solidarité entre les africains pour faire face à la barbarie des groupes armés terroristes. L’Occident a trop longtemps imposé à l’Afrique des accords inefficaces. Il est grand temps que les africains mettent fin à cette manipulation.

Les Présidents du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont bien compris cette situation. Ils se sont engagés avec détermination, avec le soutien de leur peuple, dans la lutte contre le terrorisme. Les populations courageuses sont prêtes à prendre les armes contre cette menace.

Bossou Xavier 

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