Burkina Faso : Embalo, à travers la CEDEAO, vient de confirmer l’existence d’un pacte avec la France
Le Président en exercice de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embalo, s’est dorénavant impliqué dans la manipulation de la France pour déstabiliser le Burkina Faso, pour la simple raison que ce dernier a refusé de se laisser dominer.
« Le Gouvernement du Burkina Faso a été très surpris du contenu d’un tweet du 27 avril 2023, publié au nom de la CEDEAO sur la page personnelle, du Président de la Conférence des Chefs d’Etat, S.E.M. Umaro Sissoco EMBALO utilisant le concept grave de « génocide » pour qualifier le drame survenu dans le village de Karma le 20 avril 2023. La même qualification apparaît dans le communiqué publié à la même date par la Commission de la CEDEAO ».
En effet, suite au drame survenu dans le village de Karma le 20 avril dernier, le Président Bissau-guinéen, également Président en exercice de la CEDEAO a fait une publication sur son compte tweeter dans laquelle il qualifiait de « génocide », le drame de Karma. « Au nom de la CEDEAO, je condamne avec grande fermeté et indignation le génocide se perpétrant au Burkina Faso dans la région de Karma. Avec mon entière compassion, je présente mes condoléances attristées aux familles et proches des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Les responsables de ces tueries seront identifiés et jugés par la Cour Pénale Internationale », a-t-il écrit.
La déclaration de ce Président en exercice de la CEDEAO vient justifier toutes les rumeurs lui concernant, selon lesquelles, il s’allie à la France pour déstabiliser le Burkina Faso au nom de la CEDEAO. Loin de protéger sa dignité et le grand honneur qui lui a été octroyé en étant à la tête de cette organisation intergouvernementale, M. Umaro Sissoco Embalo, s’est laissé rabaisser par un grand nombre d’internautes.
C’est d’ailleurs le cas de Yakubu Nikiéma qui affirme : « Au nom de nos ancêtres du Yatenga, de notre empereur Naba Kango (celui-là même qui a donné le nom « Ouahigouya » qui veut dire ‘’vendez-vous soumettre » (localité où se trouve Karma), je condamne les propos du valet local impérialiste Umaro Embalo. De son coté, Abdoul Sanou martèle : « Au nom de la CEDEAO, vous n’avez jamais twitté pour condamner et demander à la CPI de poursuivre les terroristes qui endeuillent les Burkinabès depuis 2016. Nous savons tous votre plan et vos intentions : vous n’aimez pas les victoires engrangées par nos FDS et VDP ».
Sans oublier Anriette Bah qui écrit : « Mon Président Embalo, vous avez déjà des preuves pour cette qualification ? Sans les conclusions d’une enquête indépendante ? Ce n’est pas mieux de patienter un peu ? Il faudrait d’abord prouver que ce qui s’est passé, quoique regrettable, était un génocide. Dans l’affirmative, ce dont je doute fort, pourquoi parler de CPI ? Très bizarre pour un Président d’une organisation régionale africaine ! » Pour sa part, Ornella Adjanor affirme : « Voilà quelqu’un qui a manqué une occasion de la fermer. Il y a eu un massacre au Tchad, Monsieur Embalo est sourd, aveugle et muet. Il y a eu des morts au Sénégal lors de manifestations, pareil il ne dit rien. Maintenant c’est le Burkina Faso qu’il voit. On sait d’où vient ce message qu’il a publié au nom de la CEDEAO ! »
Pour d’autres, le fait que Umaro Sissoco EMBALO a parlé de génocide est une insulte à toute la nation burkinabé qui se bat aujourd’hui contre le terrorisme, abandonnée par cette même CEDEAO. À l’exemple Ouaba Saliou : « Qu’est-ce votre association dite lorsque Macky Sall tente le tout pour le tout afin d’écarter SONKO ? Qu´en est-il du dictateur tchadien et du tout-puissant éternel ivoirien ? Honte à vous et sachez que le peuple conscient Africain est en veille et vous attend de pieds fermes ».
Toutes ces affirmations prouvent à quel point les Africains et les Burkinabé en général sont amplement au courant des plans de déstabilisations de la France et des grandes organisations au Burkina Faso et en Afrique.
Pour l’heure, dans un communiqué, le gouvernement de la transition du Burkina Faso « En cohérence avec son esprit d’ouverture et de dialogue rassure la Commission, la Communauté internationale et ses partenaires que les Autorités de la Transition demeurent disponibles pour tous besoins d’information et d’éclairage sur le drame de Karma et réitère sa ferme volonté de faire toute la lumière sur ce drame et tout autre cas de violations graves des Droits humains commises sur le territoire burkinabè ».
Aline Ouédraogo