Burkina Faso : Le massacre de Karma a été planifié par le Commandement des opérations spéciales (COS)
Placé sous l’autorité directe du Chef de l’État français Emmanuel Macron, des responsables du Commandement des opérations spéciales (COS) ainsi que des terroristes ont été surpris en pleine réunion le mercredi 19 avril dernier à Oyorou au Niger. Selon plusieurs médias, ayant recueilli l’information grâce au fuite, cette réunion « consistait à faire tomber les FDS et VDP du Burkina Faso dans un piège suite à une opération de contrôle et de sécurisation, prévue dans la zone de Karma, à 35 km de la ville de Ouhigouya ». Ce qui a réellement été le cas quelques jours après.
Les FDS et les VDP, dans le cadre des opérations antiterroristes au Burkina Faso, se sont rendus à Karma (Nord, situé à proximité immédiate de Ouahigouya), le jeudi dernier a-t-on appris. Un déplacement au cours duquel, s’est déroulé un évènement désolant. En effet, le COS présent au Niger, a envoyé des terroristes à Karma, au préalable en civil, attendant l’arrivée des soldats Burkinabè. Ainsi, dès l’arrivée des soldats Burkinabè, qui ont pris des positions de sécurisation, tout en passant les salutations aux habitants, le plan du COS a pris pied. Une dizaine de terroristes se sont infiltrés dans la même tenue que les soldats Burkinabè, cagoulés et sont mis à massacrer la population de ce village.
Selon plusieurs médias, le commandement français s’est intéressé à Karma compte tenu de sa proximité avec la récente attaque terroriste, qui a ôté la vie à près de 40 soldats et VDP. Pour eux, effectué cet acte ignoble et barbare à Karma pourrait ressembler à une rétorsion de la part des militaires Burkinabè. De ce qui ressort des affirmations de ces médias, la mission du COS consistait donc à ne pas s’en prendre aux soldats Burkinabè, afin qu’ils puissent retourner à leur base indemne. De ce fait, prouver la véracité de leur objectif qui est de salir l’image des FDS et VDP.
Étant donné que l’armée Burkinabè a toujours été sur le qui vif, ils ont tout de suite reçu l’écho. Au même moment, certains Burkinabè membres de la DGSE française, ont affiché Karma sur leurs pages Facebook. Par la suite, les médias français « Libération », toujours prêt à faire la communication et la promotion des atrocités française sur le continent Africain, est passé à l’offensif et a annoncé 150 personnes tuées par la troupe du Président Ibrahim Traoré.
Ce qui est exaspérant actuellement est que, la France s’est arrangée pour s’allier à la CEDEAO du Président Umaro Sissoco Embalo, afin de faire tomber le régime du Chef de l’État I. Traoré, étant donné que ce dernier refuse de se soumettre à ses conditions destructives. Dès lors, l’appel est lancé au peuple africain. À tout prix, la France veut Burkina Faso et les Africains ne doivent pas le laisser faire. Si possible, que le Président en exercice de la CEDEAO soit remplacé, dans le but d’anticiper une sanction déplacée contre la transition.