Ghana / Ouagadougou : Les panafricanistes haussent le ton, suite aux propos du Président du Ghana

Le Président du MPSR, dès sa prise du pouvoir, ne cesse ne nouer des partenariats dans le but de faire face aux groupes armés, qui contrôlent plus de 40% du territoire national.

La présumée histoire d’accord entre le Burkina Faso et le groupe russe de sécurité privée Wagner, fait couler beaucoup d’encre. Le gouvernement du Burkina Faso, n’a nulle part confirmé la signature d’un accord de partenariat avec le groupe Wagner. Ce sont que des rumeurs qui prennent le dessus. Le gouvernement a par ailleurs fait savoir qu’avec la nouvelle donne sécuritaire, les rapports avec la Russie seront réexaminés pour voir s’il faut la renforcer dans un secteur ou pas, s’il faut le réorienter dans l’intérêt du Burkina Faso et dans le respect de sa souveraineté.

Le gouvernement burkinabè avait donc jugé bon de faire silence radio sur les propos tenus par le Président Ghanéen. Une affirmation sans preuve concrète, revient à la charge de l’affirmant d’être responsable de ses propos. Les autorités Ghanéennes doivent une explication digne de ce nom aux autorités burkinabè suite aux propos tenus par le Président Nana Akufo-Addo, qui risquent de mettre en péril les relations du Faso avec les autres partenaires.

Par ailleurs, plusieurs leaders panafricanistes, en l’occurrence le panafricaniste Algérien, M. Bekki Benameur, le PDG du groupe CKM, Monsieur Mohamed Khalid Chafaqui du Maroc, Chafia Chouchen de la Tunisie et bien d’autres, ont tous condamné par voix officielle, la déclaration du Président Ghanéen nana Akufo Addo, et vont même jusqu’à exiger du Chef de l’Etat Ghanéen, des excuses publiques, qui pourront réparer les dommages liés à cette sortie sur les relations du Burkina Faso et ses partenaires.

Rappelons que, face à ces propos, le ministre délégué chargé de la coopération régionale, Karamoko Jean Marie Traoré, a traduit la désapprobation du gouvernement burkinabè envers ces déclarations du Chef de l’Etat Ghanéen.

Le Burkina, assailli par les groupes armés terroristes depuis plusieurs années, souhaite diversifier ses partenaires dans les normes légales pour obtenir des ressources qui vont permettre au pays de faire face à la menace djihadiste.

Par ailleurs, le Président du MPSR, le Capitaine Ibrahim Traoré fait passer la liberté de la nation sur le plan sécuritaire avant tout. Car, c’est dans la lutte contre le terrorisme qu’on doit vérifier le patriotisme de chacun.

Pour l’heure, le meilleur soutien au régime en place est d’aller au front, c’est d’aider à la lutte contre l’insécurité, plutôt que de céder aux manipulations visant à mettre en mal les relations entre le Burkina Faso et ses partenaires.

Martial GBATE

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