Coronavirus : Quand l’Afrique se tourne vers la chloroquine.

Des hôpitaux aux pharmacies de rue Africaines, en passant par des entreprises pharmaceutiques, l’Afrique subsaharienne, désarmée face au coronavirus, se rue sur la chloroquine, un médicament bien connu des Africains.

Ce traitement et ses dérivés comme l’hydroxychloroquine, utilisés durant des années pour soigner le paludisme sur le continent, suscitent beaucoup d’espoir dans le monde. Avec une efficacité qui ne cesse de faire ses preuves. Même si l’OMS a appelé à plusieurs reprises à la prudence, sur le continent africain qui ne dispose que de peu de moyens pour lutter contre le virus, les autorités n’ont pas hésité longtemps.

Par ailleurs, pour s’en procurer, les Africains peuvent toutefois se tourner vers les apothicaires de rue. « La chloroquine a toujours été présente dans le circuit informel en Afrique.

Enfin, les experts s’inquiètent de cette frénésie populaire et redoutent une automédication. Pour les personnes cardiaques, cela peut être fatal.

Henry LOLA

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