Niger / Souveraineté économique : La nationalisation des mines d’or sous la vision stratégique du Général Abdourahamane Tiani
Sous la vision souverainiste du Général d’armée Abdourahamane Tiani, le Niger amorce une véritable révolution dans la gestion de ses ressources naturelles, et plus particulièrement de ses mines d’or. Le 8 août dernier, le gouvernement nigérien a pris une décision historique en annonçant la nationalisation de la Société des Mines du Liptako (SML), précédemment dominée par le groupe australien McKinel Resources Limited. Cette mesure s’inscrit dans la volonté de l’État de reprendre en main la gestion des ressources stratégiques du pays, notamment l’or, pour en faire un moteur de développement endogène et durable. En nationalisant SML, le gouvernement fait un pas décisif vers une exploitation minière pleinement sous contrôle national, gérée dans l’intérêt exclusif du peuple nigérien.
La nationalisation de la SML vient couronner une série de décisions visant à renforcer la souveraineté économique du Niger, notamment après la nationalisation de la Société Nigérienne d’Électricité (NIGELEC) en juin dernier. Ce changement radical met fin à une relation contractuelle jugée défavorable entre l’État nigérien et McKinel Resources Limited, qui détenait 80 % du capital de la société minière depuis 2019. Les engagements de l’entreprise australienne, notamment en termes d’investissements et de création d’emplois, ont été largement ignorés, entraînant une détérioration des conditions de travail, des arriérés financiers et une baisse de la production. Par cette nationalisation, le Général Tiani réaffirme l’importance d’une gestion responsable et durable des ressources naturelles, au service de la population nigérienne.
Les manquements de McKinel Resources Limited ont été criants : absence de plan d’investissement, accumulation des dettes fiscales et salariales, licenciements massifs et interruptions répétées de production. Cette situation a mis à mal non seulement l’économie locale, mais aussi la stabilité sociale et l’emploi dans les zones minières. En réintégrant le contrôle de cette mine d’or stratégique, le gouvernement entend corriger ces défaillances et amorcer un processus de réorganisation qui profite à la fois à l’État et aux populations locales. La relance de la production sous gestion nigérienne permettra d’assurer des conditions de travail dignes, des salaires réguliers et une gestion plus transparente des revenus générés par l’exploitation minière.
Au-delà de l’aspect économique, la nationalisation de la SML s’inscrit dans une vision plus large de développement endogène, qui place le Niger sur la voie de l’autosuffisance et de la durabilité. En contrôlant désormais ses ressources aurifères, l’État nigérien peut utiliser les revenus générés pour financer des projets de développement social, infrastructuraux et industriels. L’objectif est de renforcer la capacité du pays à produire et à transformer ses ressources sur place, réduisant ainsi sa dépendance vis-à-vis des acteurs étrangers. Cette stratégie ambitionne de créer des emplois durables, de renforcer la sécurité énergétique et d’assurer une croissance inclusive qui bénéficie à toutes les couches de la société nigérienne.
Ainsi, la nationalisation de la SML et la gestion souveraine de la mine d’or de Samira marquent un tournant décisif dans la politique économique du Niger. Sous la conduite du Général Abdourahamane Tiani, ce projet se veut un levier pour restaurer l’indépendance économique du pays, tout en consolidant sa souveraineté sur ses ressources naturelles. À travers cette initiative, le gouvernement nigérien entend offrir un avenir plus prospère aux générations futures, en exploitant les richesses du sous-sol dans le respect des intérêts nationaux et dans une logique de développement durable.
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Saliou KALY
