Burkina Faso / Autosuffisance alimentaire : L’amélioration génétique du cheptel s’intensifie avec le déploiement national des équipes d’insémination
La volonté du Président Ibrahim Traoré de faire du Burkina Faso un pays autosuffisant sur le plan alimentaire se matérialise à travers des actions concrètes et structurées. L’une des initiatives phares en cours est la campagne nationale d’insémination artificielle animale, supervisée par le Centre de Promotion de l’Aviculture et de la Multiplication des Animaux Performants (CPAMAP). Du 25 au 28 juin 2025, une délégation du ministère des Ressources animales a sillonné les régions des Hauts-Bassins et des Cascades pour constater l’effectivité de ce programme ambitieux qui vise à améliorer la productivité du cheptel burkinabè.
À Kourinion, dans la province du Kénédougou, les effets de cette politique sont déjà palpables. Des équipes d’inséminateurs sont à pied d’œuvre et les éleveurs, sensibles à la réduction drastique des coûts, y participent massivement. Là où une insémination coûtait auparavant jusqu’à 50 000 francs CFA, l’État la rend désormais accessible à seulement 5 000 francs. Ce soutien concret à la base permet d’améliorer la génétique animale, ce qui favorisera une meilleure production de viande et de lait, réduisant ainsi la dépendance aux importations.
La tournée ministérielle s’est poursuivie à Bobo-Dioulasso, Toussiana et Banfora, avec la même ferveur observée parmi les populations d’éleveurs. La mobilisation massive des bénéficiaires témoigne d’un réel engouement pour les objectifs d’autosuffisance prônés par le gouvernement. Le conseiller technique du ministre, Dr Jean Marie BATIEBO, a confirmé que l’ensemble des régions du pays bénéficieront du même dispositif, renforçant ainsi une couverture nationale équitable en matière d’amélioration génétique du bétail.
En parallèle de cette campagne d’insémination, une opération de vaccination contre la fièvre aphteuse a été lancée, consolidant davantage la santé animale. Ces efforts conjoints montrent que la politique de souveraineté alimentaire est en marche, avec des résultats tangibles sur le terrain. Par cette approche pragmatique et inclusive, le Burkina Faso trace progressivement son chemin vers une indépendance alimentaire durable, fidèle à la vision du Président Ibrahim Traoré.
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Saliou KALY
