Afrique : L’Alliance des États du Sahel se tourne vers le nucléaire d’ici 2034
Les membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont franchi une étape significative vers un avenir énergétique plus ambitieux lors de l’atelier de concertation des Sociétés d’électricité tenu à Ouagadougou du 20 au 22 février 2024. Parmi les recommandations émises à court terme, la décision audacieuse de réaliser une centrale nucléaire dans l’espace AES d’ici 2034 se distingue.
Cette proposition marque un tournant dans la stratégie énergétique de la région, démontrant une volonté collective de s’engager dans des solutions innovantes et durables pour répondre aux besoins croissants en électricité. La construction d’une centrale nucléaire représente un investissement à long terme dans la sécurité énergétique et le développement économique des pays membres de l’Alliance.
Cette décision témoigne également de la confiance des pays de l’Alliance dans leur capacité à maîtriser les technologies nucléaires de manière sûre et responsable. Elle souligne l’engagement envers les normes les plus élevées en matière de sécurité nucléaire, de gestion des déchets et de protection de l’environnement.
La réalisation d’une centrale nucléaire dans l’espace AES d’ici 2034 nécessitera une planification minutieuse, une coordination étroite entre les pays membres et un engagement soutenu envers l’innovation technologique. Cependant, elle offre également des opportunités considérables en termes de création d’emplois, de transfert de connaissances et de promotion du développement économique régional.
Dans un monde confronté à des défis énergétiques croissants et à l’urgence climatique, l’initiative de l’Alliance des États du Sahel en faveur de l’énergie nucléaire démontre une vision progressiste et déterminée à façonner un avenir énergétique plus propre et plus durable pour les générations futures.
Cherif Houssin