Afrique : Mesures draconiennes contre les violeurs d’enfants à Madagascar
Les agressions sexuelles contre des enfants représentent parmi les crimes les plus graves et les plus condamnables. Dans plusieurs systèmes juridiques, les individus coupables de telles atrocités encourent des peines sévères, pouvant inclure de longues peines d’emprisonnement et des amendes considérables.
La protection des enfants contre ces abus doit être une priorité absolue pour toute société. Les agresseurs sexuels, en particulier ceux qui visent les enfants, doivent être tenus responsables de leurs actes et subir des poursuites judiciaires adéquates.
À Madagascar, la législation prévoyait auparavant des peines de cinq à vingt ans de travaux forcés pour les auteurs de viol. Désormais, les personnes reconnues coupables de viol sur un enfant de moins de dix ans sont passibles de la perpétuité et de la castration chirurgicale.
L’adoption d’une politique de tolérance zéro à l’égard des violences sexuelles envers les enfants est cruciale pour garantir leur sécurité et leur bien-être. Les sénateurs malgaches ont récemment approuvé un projet de loi qui inclut la castration chimique ou chirurgicale parmi les peines infligées aux violeurs d’enfants, en fonction de l’âge de la victime.
Pour les cas où la victime a entre dix et treize ans, le coupable encourt une peine de castration chimique ainsi que de 15 à 20 ans de travaux forcés, ou de 10 à 20 ans si la victime a entre 13 et 18 ans. La castration radicale ne sera pas appliquée aux auteurs mineurs. La ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Ramanantenasoa, défenseure de ce projet de loi, justifie ces nouvelles dispositions par la nécessité de préserver l’ordre public et de défendre l’intérêt général.
Lobe Ndame