Bon à savoir : Une surveillance régulière, combinée à des choix de vie sains, peut réduire le risque d’être victime d’un AVC
L’accident vasculaire cérébral, ou AVC, est une urgence médicale qui frappe chaque année un grand nombre de personnes. Ses symptômes, qui peuvent varier de la paralysie d’une partie du corps à des troubles de la vision ou de la parole, peuvent avoir des conséquences dévastatrices. Cependant, la plupart des AVC peuvent être évités grâce à des mesures préventives et des ajustements du mode de vie.
Une des premières étapes préventives est la gestion et la surveillance régulière de la pression artérielle. L’hypertension artérielle, si elle n’est pas contrôlée, peut endommager les vaisseaux sanguins du cerveau, augmentant ainsi le risque d’AVC.
En outre, la fibrillation auriculaire, un trouble du rythme cardiaque, peut conduire à la formation de caillots sanguins. Si ces caillots atteignent le cerveau, ils peuvent provoquer un AVC. Surveiller son rythme cardiaque est donc primordial, et en cas de diagnostic de fibrillation auriculaire, de suivre un traitement anticoagulant pour minimiser les risques.
Dans un monde idéal, avec une bonne hygiène de vie, 90 % des AVC pourraient être évités à l’échelon individuel en contrôlant tous ces facteurs de risque. Les facteurs métaboliques, tels que l’obésité, l’excès de cholestérol et le diabète, peuvent également augmenter le risque d’AVC.
Il est vital de contrôler ces paramètres, notamment par des analyses sanguines régulières. Arrêter de fumer, limiter la consommation d’alcool, manger équilibré et pratiquer une activité physique régulière, comme une simple marche quotidienne, sont autant d’actions bénéfiques pour la santé cérébrovasculaire.
Serges Ogougba