Ouganda : Pour le Président Yoweri Museveni, les vêtements d’occasion proviendraient de personnes décédées en Europe
Le marché des vêtements d’occasion occupe une place non négligeable dans plusieurs économies africaines. Il offre non seulement une source de vêtements abordables pour une large tranche de la population, mais génère également des emplois pour des milliers de personnes travaillant dans la collecte, le tri, la réparation et la vente de ces articles.
Malgré ces avantages, il soulève également des questions sur l’impact sur l’industrie textile locale et la dignité culturelle, menant à des débats sur son avenir et sa régulation en Afrique.
Le Président ougandais Yoweri Museveni a récemment exprimé son inquiétude concernant l’importation et l’utilisation de vêtements d’occasion, appelés mivumba, en Ouganda. Selon lui, ces vêtements proviendraient de personnes décédées en Europe, remettant en question non seulement la dignité mais aussi l’identité culturelle des Ougandais qui les portent.
Le Président Yoweri Museveni a également mis en lumière l’importance de fournir un environnement propice à l’investissement et au développement industriel. Il a insisté sur le rôle du gouvernement dans l’assurance des infrastructures nécessaires, telles que l’électricité et les routes, pour encourager les investisseurs nationaux et internationaux à contribuer à l’économie ougandaise.
L’impact de ces importations sur l’industrie locale de la mode est considérable. Les fabricants locaux, qui produisent des vêtements neufs, rencontrent des obstacles pour accéder au marché. La présence omniprésente des mivumba, souvent moins chères, a rendu difficile la concurrence pour les produits locaux, entravant ainsi la croissance de l’industrie textile nationale.
Yawossi Jean