Afrique du Sud / BRICS : Pourquoi Emmanuel Macron passe-t-il par tous les moyens pour participer au sommet des BRICS ?
Le Président français Emmanuel Macron, depuis ces derniers jours, multiplie les appels de phare dans le but de prendre part à la rencontre des BRICS. L’Inde, qui est un colosse de l’organisation, a laissé entendre que c’est à l’Afrique du Sud que revient la décision d’inviter ou pas la France, car c’est le géant africain qui est l’hôte du sommet.
Le prochain sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) est prévu pour se tenir du 22 au 24 août à Johannesburg en Afrique du Sud. En effet, la rencontre capte l’attention du monde entier, car il va se tenir dans un contexte de guerre entre la Russie et l’Ukraine. Le président russe, Vladimir Poutine, sera du voyage à Pretoria.
Le Président français, n’aimant pas se concentrer sur ce qui est à sa charge, passe par tous ses moyens possibles pour s’immiscer dans l’organisation du sommet des BRICS. Ainsi au cours du mois de juin, il avait eu un entretien téléphonique avec le Président Cyril Ramaphosa, lui formulant le souhait de participer à la réunion des BRICS en août. Les autorités du pays le plus peuplé au monde (Inde) ont été questionnées sur la demande d’Emmanuel Macron et ils ont préféré botter en touche.
Pour le secrétaire indien aux Affaires étrangères, Vinay Kwatra : « Nous avons entendu que la France avait exprimé un intérêt pour participer au sommet des BRICS. Cette année, il est organisé par l’Afrique du Sud. La question de savoir quel pays invité doit être posée à l’Afrique du Sud et non pas à l’Inde ». Du côté de Moscou, les autorités ont déclaré qu’il est hors de question qu’un pays hostile à la Russie soit invité à la réunion des BRICS. Comment l’Afrique du Sud va gérer cette situation ? On en saura plus dans les jours à venir.
Dès lors, rappelons que le chef du Kremlin est sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par la Cour Pénale Internationale (CPI). Cependant, les autorités sud-africaines ont eu à indiquer qu’une arrestation de Poutine n’est pas du tout à l’ordre du jour.